Comment la Journée nationale de l'enfant a été établie au Canada
Tout a commencé par une simple question : pourquoi le Canada ne célèbre-t-il pas la Journée mondiale de l'enfance? Janis Machin d'Ottawa, en Ontario, a fait cette demande téléphonique au gouvernement du Canada dans les années 1990. En tant que fondatrice de la Fondation Our Kids à l'époque, elle craignait que les droits des enfants ne soient pas reconnus.
Bien que d'autres pays commémorent la Journée mondiale de l'enfance à l'échelle nationale, ce n'était pas le cas au Canada. Le gouvernement canadien a joué un rôle de premier plan dans l'adoption de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant en 1998, et a ensuite ratifié le traité en 1991. Mais le gouvernement n'avait pas pris la mesure de célébrer l'occasion et de la faire un événement annuel.
Machin, cependant, ne prendrait pas non pour une réponse. Travaillant aux côtés d'autres organisations axées sur les enfants, elle était déterminée à se rallier aux enfants et aux jeunes. Ensemble, ils ont commencé à sensibiliser et ont lancé une pétition pour exhorter le gouvernement à créer un projet de loi pour établir la Journée nationale de l'enfant au Canada.
Mac Harb, député d'Ottawa-Centre à l'époque, a entendu leur message haut et fort. En 1993, il a joué un rôle déterminant dans l'établissement du projet de loi C-371, également connu sous le nom de Child Day Act. Plus tard cette année-là, la Journée nationale de l'enfant a été célébrée pour la première fois le 20 novembre au Canada. Cette journée spéciale honore l'engagement de notre pays à défendre les droits des enfants et deux événements historiques : la signature en 1959 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits de l'enfant et l'adoption de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant (CNUDE) en 1989.
Plus de 28 ans après la célébration de la première Journée nationale de l'enfant au Canada, Machin se passionne toujours pour la promotion des droits des enfants. Bien que des progrès aient été réalisés au fil des ans, elle souhaite que davantage de mesures soient prises pour répondre aux besoins urgents des enfants et des jeunes.
« Nous avons encore un enfant sur trois qui se couche le ventre vide au Canada. Ce n'est pas acceptable », dit-elle. « Nous devons faire ce que nous étions censés faire [en tant qu'adultes]. Les enfants sont notre avenir."